assurance

Coronavirus / Interruption de l’activité : La solvabilité des assureurs non-vie en jeu

Suite à la crise sanitaire qui touche le monde entier, les assureurs devront faire face aux pertes d’exploitation des entreprises qui ont dû fermer leurs portes, ces pertes sont estimés à plus de cinquante millards d’euros. Le vice président de la fédération française des assurances estime alors qu”‘il n’y aurait plus d’assurance nos-vie”.

 Ce montant “est également l’équivalent des fonds propres des assureurs non-vie de ce pays. Cela signifie que si une telle contribution était demandée, les capitaux propres seraient carrément consommés et il n’y aurait plus d’assureurs non-vie”, a-t-il déclaré.

À qui la faute ? 

Depuis le début des mesures prises par le gouvernement suite à la crise sanitaire qui touche la France et les autres pays, les assureurs sont aujourd’hui pris pour cible : ils n’aideraient pas suffisamment les entreprises et les travailleurs indépendant qui subissent une crise économique liée au virus.

“Les compagnies d’assurance doivent aller plus loin”, a déclaré mercredi la secrétaire d’Etat à l’économie, Agnès Pannier-Runacher, au Sénat, en leur demandant d’augmenter leur contribution au fonds national de solidarité pour les entreprises et les indépendants. Les assureurs font “un effort considérable” pour soutenir l’économie de l’ordre de trois milliards d’euros, dont 200 millions ont été versés au fonds de solidarité nationale, a défendu M. Granier, expliquant qu’il couvre toutes les branches de l’assurance.

Les actions :

Ces actions comprennent notamment la couverture des arrêts de travail, le remboursement des frais de santé et l’engagement annoncé la semaine dernière de soutenir la couverture d’assurance “même en l’absence de primes afin que les entreprises puissent continuer à fonctionner”.

D’autres compagnies ont décidés d’effectuer des reports ; c’est le cas des propriétaires de parc immobilier qui ont mis en place un report des loyers pour le deuxième trimestre 

“pour les clients et les moyennes entreprises”, a poursuivi le numéro deux de la FFA. “Nous devons prendre conscience que la catastrophe sanitaire à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui est sans précédent, elle touche tous les secteurs de l’économie en même temps”, y compris les assureurs, a soutenu le directeur.

“Il ne s’agit donc pas d’un risque aléatoire ou d’assurance, mais d’un risque systémique (…). Les seuls qui conservent les ressources pour faire face à de telles situations sont les États”, a-t-il déclaré. “En cas de catastrophe sanitaire, nous nous engageons à réfléchir à un système de même nature” que le régime des catastrophes naturelles, a-t-il rappelé.

Les Assurance moto électrique et les Assurance quad sont également touché par cette pandémie qui paralyse tout le pays.